CHRONIQUE. Les voitures électriques ne sont finalement pas la panacée espérée, les iconiques Tesla restent trop chères et mal dimensionnées et les autres constructeurs tirent la langue, écrit Laurent Horvath, géo-économiste de l’énergie
Certainement pour ne pas réveiller l’inflation, à Londres et en toute discrétion, le baril de Brent de pétrole a passé la barre des 90 dollars. Alors que cette hausse pourrait stimuler l’industrie des voitures électriques, celle-ci traverse une dépression, comme le passage de l’adolescence au monde des adultes.
Symbole de ce nouveau moyen de transport, le constructeur américain Tesla. Portée par la vision du fantasque Elon Musk, la marque a subtilement échappé à la faillite en utilisant de nouveaux outils psychologiques qui ont rendu ce type de motricité désirable et iconique. Le génie de Musk aura été de faire passer le statut d’automobiliste, ce conducteur solitaire, à celui de membre d’une communauté exclusive, financièrement aisée, qui se laisse transporter dans un vaisseau surpuissant et autopiloté.
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